Hip Opsession : portraits de bboys et bgirls

Le Lieu Unique (LU), à Nantes, transformé en champ de bataille… dansant, 48 heures durant. Pour sa treizième édition, la Battle Opsession du festival Hip Opsession affichait complet  : 6 000 spectateurs et 200 bboys et bgirls (« danseur-s-es ») sur deux jours, les 17 et 18 février. L’occasion de faire le portrait de quatre d’entre eux, de la Bretagne à l’Ukraine en passant par l’Occitanie.


Texte et photos : Thibault Lerat.


Bboy Lous et Max

Alias Louis Echenoz et Maxime Tassin, 17 ans, tous deux originaires de Rédéné (Finistère).

« On s’entraîne à peu près six heures par semaine, à cause des restrictions du bac et des cours. Si on pouvait, on s’entraînerait plus. On fait du break dance depuis cinq ans tous les deux. À la base c’est l’animateur de notre espace jeunes qui nous a proposé de nous initier, d’essayer. On s’est dit « ok » et au fur et à mesure il y a de plus en plus de monde qui est venu. D’autres bboys se sont entrainés avec nous [ils forment aujourd’hui le RDN Crew, ndlr]. Les surnoms, ils sont assez faciles, on nous les a donnés comme ça, un jour. »

Bgirl StefAni

Alias Anya Ponomarenko, 22 ans, originaire de Kiev (Ukraine).

« Je danse depuis à peu près sept ans. Mon entraînement, c’est peut-être trois à quatre heures par jour, tous les jours. Aujourd’hui je gagne de l’argent avec la danse. Avec mon grand groupe [ou crew, ndlr] nous parcourons le monde pour faire de gros spectacles ou des compétitions. C’est devenu mon métier. »

The Rock ou Bboy Rémi

Rémi Lopez, 28 ans, originaire de Montpellier (Hérault).

« Je danse tout le temps, du matin au soir, du réveil au coucher. Je suis hip hop tout le temps. Ça dépend des rencontres, du travail, j’ai pas un programme précis mais quelque part tous mes gestes sont de la danse. J’enseigne, je fais des spectacles ou de la compétition, même si ça rapporte pas. Je fais que ça. J’avais 16 ans, quand j’ai arrêté de jouer au foot pour faire que de la danse. Les rencontres, les amis, au collège, j’ai commencé il y a douze ans et de fil en aiguille je me suis jamais arrêté. »


Making-of : Ce reportage a été réalisé lors d’un déplacement d’une dizaine de jeunes vignolais, par le biais du service animation jeunesse de Vigneux-de-Bretagne . L’idée était de découvrir un lieu (le LU, à Nantes), un métier (bboy ou bgirl) et une culture (le hip hop).

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